drones au-dessus de la ville

Dans ce travail, je thématise à la fois les « trous noirs » et le « tout noir » en ces temps dystopiques. Des drones militaires, camouflés en animaux tels que des hiboux ou des mouettes, mais aussi manifestement en apparence technique, sillonnent actuellement nos espaces aériens et nos eaux.
Ils sont en mission privée ou gouvernementale.
Ils filment, tirent, espionnent et larguent des bombes.
Téléguidées, elles sont souvent invisibles.

Ce leporello parle d’espaces architecturaux et intérieurs qui ont perdu leur équilibre.
Il est question d’angoisses et de tentatives de comprendre et de gérer l’attraction des événements.

À l’époque de Corona, j’ai découpé en linoléum des points de repère détruits de Munich et de Berlin.
J’ai maintenant imprimé les motifs en noir sur toute la longueur du leporello, soit 240 cm.
Les motifs de drones ont ensuite été placés en blanc sur les représentations de ruines.
De l’autre côté du leporello, j’ai dessiné des drones et je les ai densifiés dans l’espace avec des impressions au pochoir.
Les couvertures en film transparent imprimé portent des instruments de dessin technique.

Données techniques :

Il s’agit d’une pièce unique en technique mixte.

Les peintures et les pigments sont liés à l’eau et neutres pour le climat.

Impression sur linoléum et au pochoir et dessin libre en noir et blanc.

21 x 29,8 cm, format paysage, longueur totale 240 cm, 8 pages, travaillé des deux côtés.

Couverture extérieure pelliculée.

Les peintures et les pigments sont liés à l’eau et neutres pour le climat.

Le carton de 200 gr.
Le carton à dessin est sans acide.
Lieu de création : Berlin.
2024